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Nephthys Star
23 février 2008

2. Dans le train, tu m’as embrassé.

- mais qui voila, Star ma belle mais quel plaisir de te revoir !

-dégage Black.

-ce n’est pas une manière de parler voyons, sois polie !

-je n’ai pas de raison de l’être avec toi, sort d’ici tout de suite.

Tu rentre et tu t’assois en face de moi de manière décontracté, j’avoue tu as du cran, tes trois compères n’ose pas te suivre ; Potter, Lupin et Pettigrow. Je me rassois et on est face à face, le duel commence. Un sourire narquois s’installe sur mes lèvres alors que je te jauge. Ca te déstabilise un peu, tu as plus l’habitude de faire subir ce traitement que de le subir.

-que se passe-t-il Black ? Tes groupies ne te suffissent plus, qu’il faut que tu viennent me pourrir la vie encore plus que d’habitude ?

-tu sais que c’est mon passe temps préféré.

-avec martyriser Snape.

-en effet, j’avoue qu’il est particulièrement attrayant.

-je ne savais pas que tu avais de telle tendance, et je suis vraiment désolé de t’annoncer que tu es un peu trop… comment dire…masculin pour Severus.

Tu t’étrangles avec ta salive, tu ne t’attendais manifestement pas à ça, je te comprends. C’est tellement bon de te déstabiliser. J’adore ça. c’est presque jouissif.

-non mais ça va pas !!

-j’avoue que ta présence n’est pas des plus agréable, alors non je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais c’est  très gentil à toi de t’en inquiéter.

Tu me fixe un moment, tu essai de m’intimider ? Sache que ça ne marche pas sur moi, mais tu peu toujours essayer.

-les gars vous pouvez nous laisser seul, s’il vous plait.

Ils t’obéissent après un temps d’hésitation, ils ont peu être un peu peur de nous laisser tous les deux dans la même pièce, ils risque de ne pas nous retrouver entier.

Ils sortent et nous sommes seul.

-que t’arrive il Sirius ?

Tu me regardes en fronçant les sourcils, surpris de l’emploi de ton prénom, c’est la première fois que tu l’entends de ma bouche. J’avoue il m’a échappé.

-tu comptes me dire ce que tu fais la où t’attends le déluge.

-le quoi ?

-un truc moldu.            

-Tu me surprends, Star. Toi utiliser des termes moldus… c’est très surprenant.

-pas t’en que ça. Apres tout, toi qui dis être totalement contre les discriminations de sang, tu en fais bien toi aussi, pour toi tous les Serpentards sont des Mangemorts et sont bon pour l’enfer. Tu ne vaux pas vraiment mieux que ta famille…

-ferme la !!

-pourquoi ? Ça fait mal d’entendre la vérité. De te dire que tu m’es qu’un lâche à l’esprit aussi étroit que les Mangemorts !

-FERME LA !

-NON ! TU M’ECOEURE ET  JE NE ME TAIRAIS PAS !

On est debout face à face et je sens la bagarre arriver. Tes yeux gris sont noirs de colère, oui tu me détestes, en ce moment même je suis persuadé que tu serais capable de me  tuer.

-dis moi, Sirius…

Tu frissonnes quand je prononce ton nom de cette manière.

-dis moi, qu’es que ça fait de te dire que tu ne vaux pas mieux que ta famille que tu as toujours fuis ?

Je ne vois pas le coup venir et tu me gifles. C’est vrai je l’ai cherché. Je te donne un coup de point et sans trop savoir comment on se retrouve tout les deux au sol se tapant de toutes nos forces, mes phalanges me font mal mais je frappe encore. Tu es sur moi et je ne sais par quel miracle tu arrives à attraper mes poignets et à m’immobiliser, les bras au dessus de la tête je suis à ta merci.

Tu m’as jamais retenu tes coups contre moi, pourtant tu détestes taper les filles. Mais peu être que pour toi ne suis-je pas une fille. Je dois t’avouer qu’on ne m’a jamais vraiment respecté ni traité de manière décente, alors puisque c’est l’heure des confidences, je ne m’attendais pas à un autre traitement avec toi.

Je te regarde et j’attends un coup qui ne vient pas, je te sens trembler de rage, tout contre moi, trop près de moi. Tu t’approches encore, je suis tétanisée, je sais ce qui va arriver mais j’ai peur. Pour la première fois depuis très longtemps j’ai peur. Le reste j’en avais l’habitude, les coups, les remarques blessantes, les insultes, les regards de mépris et la haine, mais ça non, rien n’aurait pu me préparer à ce que tu m’embrasses. Doucement presque tendrement, tu as posé tes lèvres sur les miennes. Je sais qu’après ça, je t’ai mordu, mais toi tu t’es contenté de sourire contre mes lèvres, les yeux clos. Tu as lâché mes bras, pourtant je ne t’ai pas repoussé, au contraire, j’ai approfondi notre baiser, te rapprochant encore un peu plus de moi. Tu as caressé ma jambe gauche, passant ta main sur mon genou et remontant doucement jusqu'à sous ma jupe. Je crois que c’est à ce moment la que j’ai reprit conscience de ce que nous faisions, de ce que nous étions sensé ressentir l’un pour l’autre. Je te haïssais.

Je t’ai repoussé violemment.

-putain, a quoi tu joues Black ?

Je pense que toi non plus tu ne savais pas encore ce que tu faisais. C’était notre première avant une longue série.

Tu es sorti du compartiment, du sang coulant de ta lèvre inférieure, sans même me regarder. Tu avais l’air effrayer pas ce que tu venais de faire, presque autant que moi.

C’est ce jour la que pour la seconde fois tu as changé le court de mon existence.

Je connaissais la haine, le dégoût, l’incertitude et l’insécurité, mais je ne connaissais pas l’amour. Je ne savais pas ce que c’était et je n’aurais jamais cru que ça arriverait avec toi.

Ce jour la fut le début d’une longue descente aux enfers.

Je ne savais pas qu’aimer faisait si mal, plus mal que de haïr et de recevoir des coups, à présent je le sais. T’aimer toi fut la plus grosse erreur de ma vie. Car vois tu, toi tu n’aimes pas. Tu te sers des gens, tu les trouves peu être attrayant au début mais très vite tu leur trouves des remplaçants. Il y a que tes amis que tu as vraiment aimés, je n’en fais pas parti.

Tu m’as détruite, réduite à néant petit à petit.

Je ne sais pas vraiment quand la haine c’est transformé en amour, pas ce jour la en tout cas, mais j’aurais pu continuer à l’ignorer et toi aussi.

Plus j’y pense plus je crois que je t’ai toujours aimé sans le savoir, je préférais te haïr, c’était plus rassurant. Plus simple aussi.

Qui a dit qu’aimer rendait heureux ? Qui a dit que c’était la plus belle chose qui pouvait nous arriver ?

J’étais heureuse, avant, bien avant toi, bien avant lui.

A vous il ne vous à fallu que quelque minutes pour me détruire, mais combien de temps mettrais-je, moi, pour tout reconstruire.

Sirius, sais tu que je t’ai vraiment aimé ?

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